Mode Nuit Mode Jour

Commandant impérial Sa magnifique femme est pourrie gâtée | Imperial commander His pretty wife is spoiled rotten | 帝少爆宠 娇妻霸上瘾
A+ a-
Chapitre 1369 : Acculée au pied du mur
Chapitre 1368 : Adieu à Liang Xiuqin Menu Chapitre 1370 : Laver la douleur

***

Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

***

Les barreaux n’étaient pas très épais, mais ils créaient tout de même une grande distance entre les deux. Yun Xi s’assit en silence et attendit que Liang Xiuqin exprime sa colère.

Le regard de Yun Xi resta froid et insensible lorsque leurs yeux se croisèrent. En ce moment, elle ne voyait en sa mère qu’un clown de cirque se débattant pour s’amuser, ou une souris dans un piège qu’elle avait tendu, se pavanant sous l’effet de la panique. Elle s’amusait à regarder la lutte avant de se rendre compte que ses efforts étaient vains.

Elle avait toujours préféré tourmenter ses ennemis plutôt que de les achever sur le champ. Elle pouvait ainsi profiter au maximum de leur souffrance.

D’autres pourraient la qualifier de sans cœur ou de monstre inhumain, mais Yun Xi ne se souciait guère de ce que les autres pouvaient penser.

Leur relation en tant que mère et fille s’était brisée de façon irrémédiable. Elle estimait avoir déjà réglé ses dettes envers la femme qui l’avait portée pendant dix mois, et elle était en droit de la considérer comme une ennemie à conquérir.

Lorsque Liang Xiuqin se fut enfin calmée, Yun Xi sortit les papiers de son sac et continua comme si ce n’était pas une affaire sérieuse pour elle. « Quoi qu’il en soit, je suis ici pour que tu signes les papiers du divorce. »

Yun Xi leva les yeux et étudia la réaction de Liang Xiuqin à travers les barreaux. Elle se doutait que sa mère aurait une réaction assez vive à l’idée d’être mise en prison par elle, et elle était prête à tirer le meilleur parti de ce moment. Après tout, c’était un spectacle rare, auquel elle n’avait jamais eu la chance d’assister dans sa dernière vie.

« Je ne le ferai pas ! » Liang Xiuqin s’agrippa fermement aux barres métalliques. « Demande à ton père de venir ici en personne, sinon je ne signerai pas. »

Si Yun Yuanfeng était prêt à la rencontrer, elle espérait avoir l’occasion de lui dire ce que Yun Xi avait fait et de montrer au monde à quel point Yun Xi était un individu cruel.

« Si tu ne signes pas les papiers, nous ne pourrons procéder au divorce que par l’intermédiaire des tribunaux. Le tribunal enverra des avocats à la prison pour s’en occuper », poursuivit lentement Yun Xi. « Ils essaieront de réconcilier les deux parties, mais si papa insiste pour divorcer, ils devront le faire sans condition. Ils n’ont donc même pas besoin de ta signature pour cela. »

Yun Xi sortit les papiers et les tint dans ses mains. « Papa ne veut pas venir ici, d’abord à cause de son ego, alors je suis là à sa place. Si tu signes ces papiers maintenant, tu pourras même obtenir une somme de compensation, ce que tu n’obtiendras pas si nous faisons appel aux tribunaux. »

Pour commencer, le crime de Liang Xiuqin était plutôt mineur. Si elle n’avait pas été incarcérée, elle aurait pu en tirer parti et utiliser sa détention pour négocier certaines conditions de divorce.

Une fois Liang Xiuqin détenue, le divorce allait être un jeu d’enfant.

Yun Xi s’était assurée de ne laisser aucun espoir ni aucune chance à Liang Xiuqin, et cela avait plongé Liang Xiuqin dans un moment de panique. « Non, je ne les signerai pas. Sur mon cadavre ! »

Liang Xiuqin savait qu’elle perdrait tout ce qu’elle possédait si elle acceptait le divorce.

Cependant, Liang Xiuqin savait aussi que si elle ne signait pas les papiers du divorce, elle n’aurait rien non plus.

Yun Yuanfeng l’avait vraiment mise au pied du mur, sans qu’elle puisse s’en sortir.

Elle avait donné trois filles à la famille Yun, mais elle n’avait rien reçu en retour et s’était retrouvée dans la situation dans laquelle elle se trouvait aujourd’hui. C’était une vérité difficile à accepter, et encore plus difficile à vivre en paix.

« Dans ce cas, nous ne pouvons que demander le divorce au tribunal. Et même dans ce cas, je suis sûre que papa ne viendra pas te voir à cause de son ego fragile. Tu dois y renoncer, maman.

– Si Yun Yuanfeng ne vient pas ici, le divorce ne sera pas prononcé.

– Tu veux encore m’exposer ? Dans ton état actuel ? Tu crois que j’ai peur de toi ? J’ai des amis. J’ai des gens qui m’aideront. Je peux faire ça au nom de papa sans problème. Et toi ? Tu ne seras personne une fois libérée de prison. Pas de famille, pas de mari, pas de statut et pas de fille. Tu seras fauchée, sans rien.

– Non, tu ne peux pas faire ça. Dis-lui de venir ici, je lui parlerai. »

C’est à ce moment que Liang Xiuqin avait enfin compris la situation. La fille qu’elle avait abandonnée depuis une dizaine d’années était la seule personne qui pouvait l’aider à l’heure actuelle.

Ce qui était dommage, c’est que cette prise de conscience soit arrivée trop tard.

« Papa m’a confié le soin de régler cette affaire. D’ailleurs, tu n’es pas en position de poser des conditions avec moi. J’ai fait mon choix il y a longtemps, et ce que tu penses n’a pas d’importance. Si c’est ce que tu veux, je garderai la somme forfaitaire pour moi, et tu pourras rester ici et attendre que les tribunaux finalisent le divorce. »

____ 

N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires et à laisser une réaction pour que je sache si l’histoire vous plaît.

____

❤️Soutenez le novel sur Tipeee https://www.patreon.com/moonkissedtrad


Rejoignez-nous et devenez correcteur de Chireads Discord []~( ̄▽ ̄)~*
Chapitre 1368 : Adieu à Liang Xiuqin Menu Chapitre 1370 : Laver la douleur