Ce n’est pas facile d’être un homme après avoir voyagé dans le futur | It's Not Easy to Be a Man After Travelling to the Future | 穿越未来之男人不好当
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La planète Muyang était une petite planète située aux confins de la Fédération. C’était une planète de troisième ordre, mais parmi toutes les planètes de troisième ordre, c’était la pire en termes d’économie et de statut.

Ce qui avait entravé son développement, c’est sa position éloignée du centre de la Fédération. Elle était aussi très petite. Sa taille était d’un dixième d’une planète de troisième rang normale. Elle comptait moins de 5 millions d’habitants. Ainsi, comparée aux planètes de troisième rang qui comptaient un milliard de résidents, elle passait inaperçue.

Une planète de troisième ordre manquait déjà de ressources. Si les grandes organisations de la Fédération voulaient dépenser de l’argent pour développer une telle planète, elles devaient y voir de la valeur. Mais la petite planète Muyang n’avait pas de valeur du tout. C’est pourquoi elle n’avait pas été beaucoup développée.

Cependant, cela avait permis à la planète Muyang de conserver son apparence naturelle. Elle ressemblait à un paradis naturel. Beaucoup de gens étaient attirés par ses paysages naturels. Ils en avaient assez de la ville moderne et venaient sur la planète Muyang pour passer quelques jours de vacances. Mais la planète Muyang n’était pas comparable aux destinations touristiques des autres planètes. Ainsi, il n’y avait pas beaucoup de vrais touristes sur cette planète en comparaison.

Comme il n’y avait pas beaucoup de touristes, les habitants de la planète Muyang avaient du mal à sortir eux aussi. Le port de la planète Muyang était petit et vieux, et ne pouvait accueillir que des vaisseaux de petite taille. Bien sûr, aucun vaisseau de grande taille ne viendrait dans cet endroit délabré.

Par conséquent, il n’y aurait qu’un seul vaisseau par semaine sur la planète Muyang. Il venait de la planète Moya, la planète de second rang la plus proche.

Un jour, un petit vaisseau spatial était arrivé sur la planète à l’heure convenue.

C’était un petit vaisseau spatial qui pouvait transporter un millier de personnes. Environ 60 personnes descendirent du vaisseau spatial. L’une d’entre elles portait un simple sac et avait un masque métallique sur le visage. Son aura était douce. Elle avait rejoint les touristes et était sortie du port spatial.

Le spatioport était relié à la planète par une vieille navette. Elle était activée une fois par semaine, tout comme les vaisseaux spatiaux. Lorsque les touristes montaient dans cette vieille navette, ils étaient effrayés par l’ancienneté de l’objet. Ils avaient peur que la vieille chose tombe en panne au milieu d’un vol.

Cependant, les installations et les véhicules du port de la planète Muyang étaient bien entretenus, même s’ils étaient vieux. La navette transporta les touristes en toute sécurité jusqu’à la planète Muyang.

Lorsque les touristes sortirent de la plate-forme, ils sentirent une brise fraîche. Leur environnement était rempli de rizières. Ils pouvaient voir des bâtiments de faible hauteur et des huttes en bois avec un toit rouge parmi la rizière dorée. C’était un spectacle rare.

Ils ne s’attendaient pas à ce que la plate-forme soit située en banlieue plutôt qu’en ville. Cette disposition inattendue avait suscité l’enthousiasme des touristes. Ils sortirent leurs appareils photo et commencèrent à prendre des photos de ce paysage.

Une jeune personne sourit en voyant cela. Elle porta son sac et choisit un chemin avec désinvolture. Puis, elle s’y rendit seule.

Après avoir marché pendant un moment, la jeune personne entendit une voix timide : « Grand frère, as-tu besoin d’une chambre ? »

La jeune personne était stupéfaite. Elle se retourna et vit une petite fille d’environ 10 ans qui la regardait timidement. Ses vêtements étaient légèrement vieux et il y avait un petit garçon d’environ 5 ans à côté d’elle. Le garçon tenait dans ses mains un vieux modèle de Mecha cassé. Il la regardait curieusement avec de grands yeux curieux.

« Ce n’est pas l’heure de l’école maintenant ? » La jeune personne regarda le soleil de midi dans le ciel.

« Notre famille est pauvre, donc nous ne pouvons pas payer les frais de scolarité. Cependant, nous pourrons payer les frais de scolarité de mon frère l’année prochaine. » La petite fille remarqua que la jeune personne était aimable et douce, elle était donc moins timide maintenant. Elle sourit à la jeune personne.

« L’académie des recrues n’est-elle pas gratuite ? » La jeune personne était perplexe.

« C’est gratuit, mais il faut aussi de l’argent pour le logement, les vêtements et la nourriture. Les familles pauvres comme nous ne peuvent pas se le permettre. » La petite fille semblait habituée à la perplexité du jeune homme. De nombreux touristes avant cette personne étaient également perplexes. Cependant, après qu’elle leur ait expliqué, ils ne se posaient plus de questions.

« Ah, grande soeur, blanc, blanc… » Le petit garçon cria avec excitation en désignant la jeune personne.

Une créature circulaire blanche surgit soudainement du sac à dos de la jeune personne. L’objet rond avait une paire de grands yeux qui occupaient la moitié de son corps. Il clignait des yeux et semblait vraiment mignon.

« Petit Yong, ne sois pas impoli. » La petite fille arrêta précipitamment son frère. Elle regarda la jeune personne avec inquiétude. Elle avait peur que la personne se mette en colère à cause des actions irréfléchies de son frère.

« Tu veux dire ça ? » La jeune personne n’était pas en colère. Au contraire, elle sourit et prit la créature circulaire blanche dans le sac. Elle passa la créature circulaire blanche au petit garçon. « Son nom est Petit Blanc. C’est mon animal de compagnie. Tu peux lui dire bonjour. »

Le petit garçon demanda timidement : « Je peux lui faire un câlin ? » Dans ses nombreuses expériences passées, les touristes semblaient gentils au début, mais ils se mettaient soudainement en colère et lui donnaient des coups de pied. Il avait eu peur au bout de quelques fois. Il se demandait si le jeune frère en face de lui était prêt à le laisser toucher cet animal mignon et précieux.

« Bien sûr. Petit Blanc, viens dire bonjour. » Le jeune homme fit signe à Petit Blanc.

Petit Blanc agita ses tentacules de façon mignonne et le petit garçon le serra dans ses bras avec excitation. Il enfonça son visage dans le corps rond de Petit Blanc. Il avait utilisé tellement de force que Petit Blanc avait failli suffoquer dans les bras du petit garçon.

« Rawr ! Tu peux jeter ton modèle de Mecha cassé ? Il me pique ! » Petit Blanc hurla de douleur.

Petit Blanc avait envie de pleurer. Il était au sommet de la chaîne alimentaire sur la planète Juhao. Maintenant, il était devenu un animal mignon utilisé pour amadouer les petits enfants. Quelle galère il avait !

La petite fille vit l’expression pitoyable et mignonne de Petit Blanc quand son frère l’avait serré. Petit Blanc n’avai pas riposté mais ses yeux étaient remplis de larmes, alors elle s’était sentie triste pour Petit Blanc. Elle s’empressa d’arrêter son frère et de sauver Petit Blanc de la suffocation. Elle le porta dans ses bras et le consola pendant un moment, réconfortant légèrement son cœur brisé.

« Ah, je suis désolée. Frère, si tu as besoin d’une chambre, ma famille peut t’en fournir une. C’est plus propre que les hôtels ici et c’est bon marché aussi. » Alors que la petite fille réconfortait Petit Blanc, elle s’était soudainement souvenue de son motif. Elle s’empressa de passer Petit Blanc à la jeune personne. « Frère, reste chez nous. Ma mère peut cuisiner de bons plats. » Le petit garçon pensa à la bonne nourriture qu’il allait manger en rentrant et avala sa salive.

La jeune personne inclina la tête et réfléchit un moment. « Combien pour une nuit ? » Si le prix n’était pas mauvais, elle allait essayer.

« 900 crédits Mu pour une nuit. Cela fait 100 crédits de la Fédération », répondit la jeune fille en souriant. Elle sentait qu’elle pouvait réussir cette fois-ci.

« Pas mal. Jetons un coup d’œil à ta maison alors. Si je n’aime pas l’environnement, je ne resterai pas. » La jeune personne sourit.

« Ne t’inquiète pas. Tu seras certainement satisfait de ma maison. » La petite fille tapota sa poitrine avec confiance.

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