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Chapitre 57 – Nan Haomeng le beau gosse
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Il s’avéra qu’un cultivateur venant juste de commencer à constituer ses fondations n’était déjà plus une personne ordinaire. Après avoir pris deux fois de la potion de Trempe Corporelle et avoir pratiqué la Technique basique du poing bouddhiste et les Écrits d’introspection méditative, Song Shuhang avait non seulement renforcé son corps, mais avait également amélioré sa résistance à l’alcool.

Jusque-là, sa capacité à en ingérer ne pouvait être comparée à celle de Gao Moumou, mais ce jour-là il réussit à laisser le rusé Lin Tubo et Li Yangde rouler sous la table.

Même après avoir vaincu ces deux-là, il avait toujours l’esprit clair et pouvait marcher sans problème, comme s’il avait bu des verres d’eau et non d’alcool.

Il déplaça ses trois amis éméchés sur le lit, se rinça la bouche, et décida de retourner dans sa chambre. Il n’avait aucun intérêt à dormir avec trois ivrognes dans son lit.

Alors qu’il marchait seul, il repassa sans s’en rendre compte dans cette fameuse ruelle du quartier de la rue Propice.

Vais je revoir la fille qui s’était faite plaquer contre un mur ? Non, je l’ai déjà rencontrée cet après midi , pensa-t-il. À moins qu ’elle n’ attend e ici toute la journée chercher des ennuis , impossible de la rencontrer plusieurs fois par jour.

Rien ne s’était passé sur le chemin.

« Quel monde paisible. » Il hocha doucement la tête. « Si seulement chaque jour pouvait l’être autant. »

Il avait aussi passé de bons moments lorsqu’il avait cherché un nouveau logement avec le Maître Praticien.

Oh, non ! Song Shuhang se rappela immédiatement quelque chose.

Tout n’avait pas été tranquille car alors, un harceleur les suivait et avait été effrayé par le regard de l’Aîné.

S’en souvenant, il pinça son menton.

Un instant plus tard, il se retourna brusquement et s’exclama d’un air sévère : « Montrez-vous ! Vous me suivez depuis si longtemps, dois-je vous faire sortir moi-même ? »

Il avait dit cela parce que quelque chose remua en lui.

En vérité, il venait juste de commencer sa Constitution des Fondations. Bien qu’il avait déjà acquis de biens meilleurs sens, dont la vue, que les gens ordinaires, il était encore un débutant. Sans assez d’expérience au combat, il ne pouvait pas réellement savoir si quelqu’un le suivait ou non.

Il voulait juste faire un essai pour voir si quelqu’un était vraiment en train de le filer.

Peu importait s’il n’y avait personne. De toute façon, nul ne saurait jamais rien au sujet de son air stupide à ce moment-là.

Cependant, si quelqu’un sortait vraiment de l’ombre, il pourrait alors s’en occuper.

En attendant, Song Shuhang alluma silencieusement son téléphone portable et fit apparaître à l’écran le numéro du Maître Praticien.

Ainsi, si quelque chose tournait mal, il prévoyait de l’appeler immédiatement. C’était un peu embarrassant, mais il acceptait de jeter son honneur dans la cuvette des toilettes si sa vie était en danger.

Ses yeux étaient toujours fixés sur le chemin qu’il venait d’emprunter.

Quelques instants plus tard, quelqu’un sortit lentement d’un angle dans la ruelle.

« Pas mal ! Dire que vous pouvez me trouver alors que j’étais si bien caché » dit un homme de près de deux mètres de haut.

Avec la tête rasée, son apparence poussait les gens à se laisser envahir par la crainte. Cependant… il avait bizarrement un visage “paisible”.

Oui, même avec la boule à zéro et une silhouette imposante, il avait un visage “inoffensif et mignon”.

Quel contraste !

En plus, malgré sa taille, il était parvenu à suivre le jeune homme aisément. Ses compétences en dissimulation et en filature devaient avoir atteint le sommet.

« Qui êtes-vous et pourquoi me suivez-vous ? » demanda Song Shuhang en plissant les yeux. Il pouvait voir les muscles bombés de ce grand homme, débordants d’énergie.

« Ne sois pas si nerveux, étudiant Song Shuhang. Je suis aussi un étudiant de l’Université de Jiangnan. Je suis le vice-président du Club de Combat Libre, Nan Haomeng » se présenta-t-il avant de serrer son poing. « Je te suivais parce que, la nuit dernière, tu as donné une leçon à deux gars de notre Club quand ils ont agressé une fille… »

« Oh, alors ils se sont plaints en larmes d’avoir été victimes d’intimidation, et tu es venu me voir pour les venger ? » conclut-il.

Si cela s’était passé deux jours en arrière, Song Shuhang aurait fui aussi vite que possible s’il voyait une armoire à glace serrer son poing dans sa direction.

Mais désormais, après avoir pris deux fois de la potion de Trempe Corporelle et avoir pratiqué la Technique basique du poing bouddhiste et les Écrits d’introspection méditative, il n’avait pas du tout peur. Il n’aurait pas hésité à se battre avec cet adversaire.

De plus, puisque cet étudiant était le chef de ces racailles, il n’était pas celui qui enquêtait à l’école la veille à midi à son sujet, puisqu’il ne les avait rencontrés avec la fille aux cheveux courts que plus tard, dans la soirée.

« Haha ! Non, non, ces deux gars n’ont pas osé me dire qu’ils avaient agressé une fille. Si je ne les avais pas entendus en parler, je n’aurais jamais su qu’ils avaient été battus. Je savais qu’il traînaient avec des délinquants, mais je ne m’attendais pas à ce que ces idiots de bons à rien osent même molester une petite fille trop faible pour tuer un poulet. Je les ai moi-même tabassés dans les règles et je suis sûr qu’ils ne sortiront pas du lit de sitôt » déclara Nan Haomeng d’un sourire innocent.

Une petite fille trop faible pour tuer un poulet ? Mec , c’est juste que tu ne l’as pas vue dans son mode Rage. Si tu avais été cet après midi, tu l aurais vue abattre onze sales types en dix secondes . J e suis sûr que tu ne la décrirais p lu s comme une petite fille trop faible pour tuer un poulet” .

« Alors pourquoi me suis-tu ? » demanda-t-il d’une voix sourde.

« Eh bien, d’après ces deux idiots, tu vaux vraiment quelque chose, alors je voudrais le voir par moi-même » répondit-il en maintenant la même expression sereine. Il était fort depuis son enfance. Il était grand et était deux fois plus fort qu’un homme ordinaire. Au sein du Club de Combat Libre, personne ne pouvait le battre, il se sentait donc seul.

Ainsi, lorsqu’il avait appris que quelqu’un pouvait soulever un homme par la tête et d’une seule main, son instinct lui avait soufflé qu’il avait trouvé un bon adversaire. Il s’était donc mis à suivre joyeusement Song Shuhang jusqu’ici.

Après l’avoir vu en personne, il était d’autant plus convaincu que ce jeune homme beaucoup plus mince et plus petit que lui était en fait un maître des arts martiaux !

« Bien sûr, tu peux prendre cela comme une vengeance pour mes camarades. Alors, tu peux te mettre en colère et y aller à fond quand tu te battras avec moi. De toute façon, c’est l’une des raisons pour lesquelles je suis là. » Nan Haomeng se mit alors en position de combat, les yeux brillants.

En un instant, il passa d’un homme inoffensif à une bête féroce.

« Toutes ces absurdités mises à part, tu veux juste te battre avec moi, n’est-ce pas ? » dit Song Shuhang.

« Oui, c’est ça. » Nan Haomeng sourit largement. « En plus… c’est toi qui m’as fait tant parler. En fait, je suis une personne plutôt silencieuse, je préfère parler avec mes poings. »

« … »

Tu es quelqu’un de silencieux, toi ? Si c’était vraiment le cas , y aurait il quelqu’un sur terre qui ne l’est pas ?

« J’arrive ! » Nan Haomeng s’approcha de Song Shuhang d’un pas rapide, serra son poing droit et lança une droite puissante.

Le jeune homme n’osa pas le sous-estimer. Il venait juste de commencer sa Constitution des Fondations le jour même, il ne souhaitait donc pas le prendre à la légère.

Puisque son adversaire essayait de le frapper d’un coup de poing, il fit pivoter son poignet et exécuta doucement le Poing basique numéro trois.

Il tordit ses doigts, forma des griffes, et bougea ses bras comme un dragon dansant.

Tournant ses paumes, il saisit le poignet de Nan Haomeng avec une grande précision, le tenant fermement. Ce dernier était incapable d’avancer davantage, pas même d’un centimètre.

Le grand baraqué avait mal au poignet. Les doigts l’enserrant étaient aussi solides que des pinces d’acier. Normalement, il pouvait faire voler un homme de la taille de Song Shuhang d’une seule main. Il lutta à plusieurs reprises, mais la prise du jeune homme resta aussi ferme qu’une colline.

À ce moment-là, celui-ci fronça légèrement les sourcils.

Trop faible ! Ce type était juste trop faible.

Bien qu’il fût si grand et que son coup semblât puissant, il eut l’impression de tenir le poing d’un enfant.

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